ILISBAR

Identification du comportement des LIaisons d’une Structure BA dans le cas d’un Renforcement parasismique

Objectifs :

Le projet vise à définir quantitativement la présence de ces matériaux composites lorsqu’ils liaisonnent les différents éléments BA entre eux et que ceux-ci sont soumis à des sollicitations particulières. Le travail consiste à développer une méthode numérique capable de traduire le comportement d’une liaison d’un élément vertical/élément horizontal renforcé ou non afin de l’insérer dans un modèle de calcul global permettant de caractériser l’impact des renforcements sur l’ensemble du comportement de l’ouvrage.

Pour répondre à cette problématique, cinq étapes clés peuvent être identifiées :

  • Identification expérimentale du comportement des liaisons BA non renforcées ;
  • Mise en place d’un modèle numérique capable de prédire le comportement des liaisons non renforcées ;
  • Identification expérimentale du comportement des liaisons BA renforcées ;
  • Mise en place d’un modèle numérique capable de prédire le comportement des liaisons renforcées ;
  • Intégration des modèles locaux dans une analyse globale du comportement de l’ouvrage non renforcé et renforcé.

Cette recherche nécessite deux phases importantes, une partie expérimentale et une partie modélisation numérique. Afin de définir un modèle robuste et prédictif, une campagne d’essais sur des corps d’épreuve ayant des configurations différentes est nécessaire, permettant la définition et le calage de paramètres numériques physiquement identifiables, que ce soit sur des structures non renforcées (initiales) ou renforcées.

Porteur :

Laurent MICHEL (Université Lyon1 – LMC²)

Autres partenaires :

  • CEA
  • ENS Paris Saclay (LMT)
  • IFSTTAR

Projets ANR ILISBAR en chiffres :

  • Durée : 42 mois
  • Financement LMC2 : 235 k€

Implication du laboratoire :

L’identification expérimentale du comportement d’éléments en béton armé (dont mécanismes de ruine)  nécessite d’effectuer les essais sur des corps d’épreuve modèles, qui se doivent, pour être représentatifs, d’être construits, tant que possible, avec les matériaux réellement mis en œuvre sur les structures en BA. L’utilisation d’armatures disponibles sur le marché (et donc le respect des longueurs de scellement) ainsi que de béton prêts à l’emploi (impliquant une taille de granulat importante) contraignent donc à fabriquer des corps d’épreuve de taille raisonnablement proche de l’échelle 1. Pour ces raisons, le LMC² effectuera une importante campagne d’essais sur des corps d’épreuve d’échelle représentative, mettant en jeu des jonctions renforcées par PRF et sollicitées suivant différents trains de chargement jusqu’à rupture.

Chercheurs concernés :

Laurent Michel (MCF), Emmanuel Ferrier (PR)